Critique d’art, collabore à ‘La Libre Belgique’ depuis 1989 et ‘Le Jeudi’ (Luxembourg).
Il est l’auteur de nombreuses préfaces de catalogues.
Michel Thuns (1958) est peintre et scénographe, il vit, travaille et pense à Bruxelles.
Il expose depuis 1983 un peu nulle part dans le monde, et développe son œuvre en dehors
du marché.
Il attend avec impatience l'effondrement du capitalisme.
14 Paradoxes
Composition de Walter Hus pour violon et piano, interprétée avec André Siwy (violon).
14 Paradoxes pour violon et piano fut composé initialement comme un cycle de chansons
sur le recueil de poèmes "Francesco's Paradox" du poète flamand Stefan Hertmans en
hommage au poète italien Francesco Petrarca (XIV ème siècle), grand intellectuel à la cour
papale d'Avignon.
Cette interprétation pour violon et piano traduit l'inspiration poétique sous forme de
sonnet, en un long voyage à travers les parfums et paysages provençaux.
Titres (45 minutes)
Paradoxe 1 vis comme les singes et les chats
Paradoxe 2 si douloureux et si doux
Paradoxe 3 de l'eau coule dans ses yeux
Paradoxe 4 avec Alleghieri à Florence
Paradoxe 5 Laure, j'ai mal
Paradoxe 6 lointaine mère de Sade
Paradoxe 7 fontaine parmi les sources
Paradoxe 8 ombre de mes lèvres
Paradoxe 9 plus profond, des siècles peut-être
Paradoxe 10 pensant à quelqu'un qu'il appelait l'unique
Paradoxe 11 j'ai vu la première neige, c'était il y a 750 ans
Paradoxe 12 l'on y danse tout en rond
Paradoxe 13 j'ai écrit une lettre à Hades
Paradoxe 14 ultima forsan
+ conversation avec le public
‘Comment faire de l'art quand le tronc géant de la vie commence à vaciller ?’
Michel Thuns sera accompagné par Bo Van Der Werf, saxophoniste.
Activer et intensifier la lecture de l'exposition en cours sera leur principal objectif.
Petite conférence agrémentée d'exemples
Afin d'intégrer ma production de flûtes dans un contexte historique de la flûte traversière, je
comparerai une flûte du XVIII ème siècle – le traverso – et une flûte moderne, telle qu’inventée en
1845 par Theobald Boehm. Je préciserai aussi certaines caractéristiques du mécanisme qu’il a
inventé, puis en quoi et pourquoi le mécanisme de mes grandes flûtes est modifié. J'expliquerai les
différences des systèmes acoustiques de ces flûtes – baroques avec de petits trous, modernes
avec de grands trous – en faisant entendre les différences de sonorités. Il y aura une
démonstration de l'influence sur le son de la dimension des trous et d'autres paramètres.
J'amènerai des grands modèles de flûtes simples, permettant de voir et d'entendre ces
différences.
Mon travail de facteur de flûtes
Flûtiste de formation, mon activité de facteur de flûtes a débuté quand une petite troupe
itinérante m'a demandé de lui fabriquer de petites flûtes à un prix abordable. Gérard Noack, bon
flûtiste et pédagogue, a été emballé par cette petite flûte et lui a consacré une méthode pour ses
élèves.
Peu de temps après, j'ai conçu un modèle en aluminium pour faire ‘plus sérieux’, qui a obtenu un
prix important. J'ai commencé à en vendre, surtout en France.
J'ai ensuite développé de grandes flûtes, basses et contrebasses, avec un mécanisme de clefs
entièrement revu, conçu en vue de leur réalisation artisanale, sans usinage industriel, avec le souci
constant de les rendre abordables (ces grandes flûtes sont habituellement très chères). J'ai mis au
point un nouveau système de tampons (qui assurent l'occlusion des trous par les clefs), facilement
réalisables.
Toutes les pièces sont réalisées à partir de matériaux disponibles dans les magasins non spécialisés
(bricolage, décoration, via Internet). J'utilise des tuyaux en PVC, l'embouchure est en argent,
façonnée par un ami bijoutier.
La flûte basse sonne pareillement qu'une flûte basse traditionnelle, et remplit les critères attendus
pour ce type d'instrument : une bonne étendue sonore, un beau timbre, une émission aisée, une
bonne attaque de toutes les notes, une justesse parfaite, des clefs maniables.
La flûte contrebasse a été conçue dans le même esprit : à partir d'un tuyau en PVC de 50 mm de
diamètre, des clefs en multiplex, une plaque d'embouchure en padouck, bois rouge imputrescible.
Susanna vient de l’architecture.
Concevoir dans l’espace. Poser dans la vastitude,
des espaces limités, des blocs.
Graver avec une certaine urgence.
Ce qui est bien contraire en apparence à la patience que la gravure impose.
L’urgence c’est aussi une façon d’inviter la grâce,
et elle était au rendez-vous, la grâce.
C’est l’ordre et le désordre.
On comprend dans ces images qu’ils ne sont en fait pas contradictoires ; il s’agit toujours
d’une place à trouver.
La pratique du chiqong s’est déposée comme une traînée de poudre, un parfum.
La poésie chinoise est passée par là,
mais c’était dans les traces de la neige de Suède.
Un travail, du verbe travailler. Une obstination.
Aucune gravure ne s’obtient sans graver.
Et toute gravure sort de la nuit ; c’est de l’ombre et de la lumière.
Les oiseaux.
Les grues.
Long cou, longues pattes, longues ailes ; un tout autre corps à mouvoir.
Fascinant leur passage,
qui suscite « notre » question,
infatigablement la même : où vont-elles ?
Vers un point cardinal, nord, sud, est ou ouest,
sans se perdre - jamais.
Pourtant la gravure, tellement terre à terre, en alchimie avec la matière,
ces oiseaux y ouvrent de nouveaux espaces.
Compositeur, chef d’orchestre et violoncelliste, Jean-Paul Dessy est également titulaire d’une
maîtrise en philosophie et lettres.
Il dirige l'Ensemble Musiques Nouvelles depuis 1995, et est directeur artistique à Mons Arts de la
scène (MARS).
Il a composé de la musique symphonique, de la musique de chambre, de la musique électronique
et un opéra, Kilda, l’île des hommes oiseaux, ainsi que de nombreuses musiques pour la théâtre et
le cinéma. Il a dirigé plus de cent vingt créations mondiales d’œuvres de musique classique
contemporaine, recevant de multiples récompenses.
SOLO PIANO
“CovidExpress”
La carrière du pianiste catalan Josep-Maria Balanyà, né à Barcelone, avec 22 disques enregistrés et plus de 140 œuvres, l’a amené du classique et du jazz jusqu’à son spécialisation dans le champ de l’improvisation, la musique experimental et la performance. Reconnu internationalement, Balanyà est aussi compositeur, chef d’orchestres d’improvisation, artiste sonore, peintre et photographe.
A étudié à Barcelone, en Suisse (Swiss Jazz School et Hochschule für Musik und Theater de Berne) et a assisté à d’ateliers d’improvisation à New York.
Daniel Stokart, saxophone soprano
Nicolas Draps, violon
Laurence Genevois, violon alto
Thomas Engelen, violoncelle
Alexandre Furnelle, contrebasse
Biographies
Alexandre Furnelle, né au Congo où il a vécu jusqu'à l'âge de 6 ans, est attiré très jeune par la
musique. Autodidacte, il approfondira ses recherches musicales par tout un cursus, académique
(contrebasse, harmonie classique et jazz, contrebasse jazz, chant, rythme, direction de choeur,
viole,...). Il s'est intéressé au son en tant que matière brute et aux instruments primitifs.
Depuis 1979, il travaille avec des musiciens de tous styles, dont entre autres : le guitariste
manouche Fapi Lafertin, des jazzmen comme Peter Hertmans, Erwin Vann, Daniel Stokart, Jan de
Haas, Barbara Wiernik, Ben Sluijs, Kristina Fuchs, Alexandre Cavaliere, Marie Sophie Talbot et de
nombreux musiciens d'origine extra européenne, principalement orientale.
Il est membre de divers groupes dont O'Tchalaï (musiques d'Europe de l'Est), et participe comme
instrumentiste et compositeur à des spectacles théâtraux ou de contes dont le spectacle « Me
parlez pas d’amour »,...
Daniel Stokart débute en autodidacte à la flûte traversière puis le saxophone, et collabore avec
différentes troupes de théâtre pour lesquelles il assume les parties musicales. Il a été membre de
Combo Belge pour lequel il a composé, du groupe Lamogoya (afro jazz), Gulfsteam (latin jazz).
En 88, il s’inscrit au conservatoire de Bruxelles section jazz, y obtient un premier prix.
Depuis 89, il joue dans des groupes de jazz moderne dont Morton Fork Gang, le groupe
d’Arnould Massart “Avogadro”, celui du violoncelliste Jan Kijken “Louise Avenue”, différents
groupes avec Pirly Zurstrassen, l’octet de jazz de François Descamps, Cheiro de Choro, Henri
Greindl Quintet (musique brésilienne), Alexandre Furnelle Quintet, Peter Hertmans Quartet, le
Jazz Station Big Band, Jatoba avec Charles Loos, Henri Greindl et Jan de Haas. Il développe un
projet solo avec une bande où il joue ses propres compositions.
Il enseigne : stages ‘les Lundis d’Hortense’, académies de Boitsfort, Eghezée, Amay), stages de
musiques brésiliennes.
Description
La musique de Kaléidoscopes est basée principalement sur des compositions et des
"propositions" d'Alexandre et de Daniel. Elle est fortement influencée par le jazz actuel et la
musique « classique » mais également par la musique minimaliste et d’autres approches
contemporaines. Les atmosphères oniriques sont prédominantes. A côté des parties écrites, des
plages ouvertes d'improvisation permettent à chacun de s'exprimer en toute liberté. La frontière
entre écriture et improvisation n'est pas toujours clairement perceptible.
Kaléïdoscopes est un groupe où les générations, les genres et univers musicaux et les langues se
fondent pour le plus grand bonheur de la Musique.
Nos influences
La musique dans toutes ses formes : du jazz moderne (Miles Davis, Jan Garbarek, Eberhard
Weber, Herbie Hancock,…) à la musique classique (Bach, Mozart, Beethoven, Schubert, Brahms,
Ravel, …) en passant par les musiques du monde (africaines, orientales, balkaniques, …),
certaines musiques contemporaines (Steve Reich, György Ligeti, Morton Feldman, Tristan Murail,
…) et les sons de la nature.
Musiques et références
Nous avons enregistré une partie de notre répertoire - label Redbox Trib (RB06). Soundcloud Youtube Youtube
Richard Laillier est né en 1961. Son travail est une recherche permanente de la lumière dans
la chair du noir.
Découvert et représenté depuis 1995 par la galerie Koralewski à Paris, son travail fut
pendant de nombreuses années présenté par Fred Lanzenberg à Bruxelles.
Le 8 octobre, Richard Laillier lira des extraits de la Divine Comédie de Dante et parlera de
quelques éléments qui font de ce livre un vieux compagnon de vie, une œuvre qui le touche
tant.
Et cette année marque les 700 ans de la mort de Dante, ce sera pour Richard Laillier une
façon de participer aux différents hommages qui lui sont rendus.
Seijiro Murayama est né au Japon.
Entre 1980 et 1998, il a travaillé avec Fred Frith, Tom Cora, Keiji Haino, KK Null.
Il travaille en solo ou avec nombre d’autres musiciens dont Jean-Luc Guionnet, Eric La Casa,
Stéphane Rives, Axel Dörner, Klaus Filip, Antonin Gerbal, Cyprien Busolini, Miguel Garcia.
Installé à Paris, il voyage régulièrement en Europe pour donner des concerts, des
workshops et des conférences.
La musique de Seijiro Murayama se structure dans l'improvisation en questionnant l'espace
d'écoute.
Raymond Delepierre est artiste sonore et visuel, professeur et ingénieur du son.
Il expérimente, la diversité, la porosité des formes et des acoustiques singulières.
Il utilise la richesse des sons émis par notre quotidien, interprète la texture des espaces qu’il investit pour projeter l’auditeur dans un nouvel ensemble perceptif.
Il crée des situations d’écoutes immersives comme étant des corps vibrants, palpables, tactiles
et vous proposera une pièce résonnante pour trois timbales et cymbales.